Wiki La quête des Ours
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Meenak

Bonjour, je m'appelle Meenak. Je suis un ours polaire et j'ai bientôt trois Neigeciels et demi. Je vais vous raconter mon histoire.

C'était il y a six mois. J'étais libre, j'avais avait toute ma vie devant moi. Je venais de quitter sa mère.

Je cherchait de la nourriture dans une grande plaine de glace. Soudain, un cri. J'alla voir. Une jeune oursonne se débattait dans un filet. Deux Peaux-lisses la retenait. L'un leva son Bâton-Qui-Tue. J'hésitais, mais j'étais gros et musclé, les Peaux-lisses semblaient si frêles. Le Peau-lisse au Bâton-Qui-Tue visa la jeune ourse. Puis il tomba à la renverse. J'avais pris le Bâton-Qui-Tue entre mes dents et je l'envoyais au loin. L'autre Peau-lisse n'eu pas le temps de sortir le sien. Je le prit par le col de sa veste et le jeta en direction de la forêt. Son compagnon courut le rejoindre. Puis j'alla libérer l'oursonne. Je n'eut pas le temps. Trois autres Peaux-lisses accoururent et tirèrent. Alors je me sentit tomber, tomber, tomber...


Prologue[]

Les premiers rayons du soleil perçaient dans la plaine depuis le Coin de Meenak. L'ours blanc ouvrit les yeux brusquement puis frissonna.

Encore ce satané rêve !

Ce rêve où il entendait un cri, puis un Peau-lisse lever un Bâton-qui-tue. Puis comme à chaque fois, il se réveillait en sursaut.

Meenak grogna et tourna la tête. Personne de réveillé. Bien. Il se leva doucement, très doucement. Sa faim l'asseyait. Non, il ne mangerait pas. Il ne mangeait que parfois, discrètement, quand un poisson se perdait de la vue des autres.


Puis quoi encore ? Pour faire plaisir aux Voleurs ?


Voilà comment il appelait les Peaux-lisses pour leur méchanceté. Meenak avait peu de défauts, à l'exception d'être sérieusement têtu. Il se mit au travail. Voilà quelque temps qu'il avait eu cette idée. Tout le monde le croyait déprimé et inactif, alors que lui, avec une de ses qualités qu'il avait mit en oeuvre, la ruse, était bien résolut à sortir. C'était son dernier espoir. Il creusait de toute les forces qu'il lui restaient, mais sans faire trop de bruit tout de même. Faiblissant rapidement, il fut contraint de s'arrêter. Justement, une voix retentit.


<< Ah... J'ai faim ! >>


Meenak se laissa tomber et fit mine de dormir. Skerl, un mâle qui partageait son enclos, bailla et se leva. Il passa devant Meenak sans faire attention à lui. Arrivant près de la Barrière, il se mit à appeler. Puis Kran et Pluie allèrent le rejoindre. Enfin, les Peaux-lisses arrivèrent avec la ration.


Qu'ils sont dépendants ! C'est horrible !


Meenak se le répétait tout les jours. Le trou sur lequel il était couché lui tordait le dos. Tant pis, il ferait avec aujourd'hui. Puis il éternua fortement. Ses congénères se retournèrent, semblant se rappeler qu'il existait, puis repartirent à leurs occupations. Meenak était gravement malade. Il voulait l'oublier, mais il ne pouvait pas. En plus de la faim, voilà ses poumons qui n'allaient pas. Meenak éternua une seconde fois, puis soupira et reprit son air déprimé et triste. Voilà un autre jour qui recommençait...